Prenez – vraiment – soin de vous
(Extraits de la conclusion de l’atelier)
Aucun de ces piliers n’est suffisant à lui seul, c’est leur combinaison qui est efficace.
Mais l’accent sur tel ou tel aspect est propre à chacun.
5 points essentiels pour être efficace :
- Restez en lien avec vos fortes raisons de vivre car elles sont votre motivation.
Vous pouvez les écrire dans votre téléphone, sur votre table de nuit, dans votre salon, partout où cela vous aidera à vous en souvenir et à vous ancrer sur elles.
Vous pouvez aussi mettre chez vous des photos ou des symboles qui vous les rappelleront.
- Fixez-vous des objectifs précis et par écrit : où en êtes-vous sur chacun des piliers et sur quoi vous voulez agir en priorité.
Revoyez ce que vous avez écrit, les points que vous avez réussi à mettre en place et ceux sur lesquels vous avez à travailler.
Faites-le au début de chaque mois au départ puis tous les trois mois ensuite.
Si vous rencontrez des obstacles, cherchez comment les contourner ou les diviser en petites étapes.
- Ne soyez pas dans le « tout ou rien » : c’est trop difficile de tout mener de front et c’est très décourageant de se dire que tant qu’on n’a pas tout mis en œuvre, cela ne sert à rien.
Fixez-vous des objectifs réalistes, les « plus petits pas possibles », ou les « pas de bébé ». Cela vous conduira de succès en succès, ce qui est très bon pour le moral. Vous pourrez ensuite augmenter la hauteur de la marche suivante.
- Soyez flexible. Une vie saine n’est pas un programme rigide, c’est un mode de vie qui évoluera avec le temps, comme vous-même.
Il s’agit souvent de simplifier sa vie et de renoncer à des objectifs qui nous paraissaient essentiels mais se révèlent de très peu d’importance lorsqu’on est confronté directement au risque d’une mort rapide.
- Une des choses les plus importantes à faire est de vivre des moments heureux le plus souvent possible : cela renforce beaucoup l’efficacité du système immunitaire. Ne laissez pas la maladie envahir votre vie.
Vous avez besoin de consacrer du temps à des activités et des personnes qui vous donnent de la joie, du bonheur. Commencez à vivre, enfin, comme vous le voulez. Faites ce que vous avez toujours voulu faire, et continuez jour après jour.
Comme le dit une personne guérie d’un cancer dit incurable : « je trouve que trop de patients se concentrent sur l’idée de rallonger une vie dont ils ne profitent pas vraiment.
En me faisant tout remettre à plat, le cancer m’a permis de réellement définir ce qui est pour moi une vie de qualité et de me mettre en quête de cette vie.
Je pense que c’est là-dessus qu’il faudrait se concentrer : trouver le genre de guérison susceptible d’apporter une réelle et profonde amélioration de vie, même si on ne guérit pas ».
Prenez – vraiment – soin de vous dans tous les domaines, c’est la clé de tout le reste.
Se faire passer en premier est souvent le pas le plus difficile à faire, surtout pour les femmes qui ont souvent l’habitude inverse. Mais lorsque vous y arrivez – même par intermittence – cela déclenche tout le reste.
Lorenzo Cohen : « décidez de vivre comme si votre vie en dépendait. Car c’est bel et bien le cas.
Et souvenez-vous que le mieux-être que vous ressentirez n’aura rien de miraculeux ou de spontané : il reposera sur le principe de causalité.
Vos choix, vos actions, votre santé, tout cela est interconnecté ».
Jeffrey Rediger : « Affronter sa mort au lieu de l’éviter donne une autre dimension à la vie.
Un feu brûle toutes les parties non essentielles de notre personnalité. Il met au grand jour ce que vous désirez vraiment vivre et vous ouvre les yeux sur qui vous êtes réellement.
Il éclaire ce que vous avez besoin de soigner en vous et vous permet d’écrire une nouvelle histoire pour le reste de votre vie, quelle qu’en soit la durée ».
Jeffrey Rediger encore : « D’une certaine manière, l’approche de la mort tue au sens figuré le faux self, cet ensemble de masques que nous mettons dans nos rapports avec nous-même et avec les autres.
Affronter la peur de la mort, s’en libérer en acceptant vraiment notre mortalité tout en reconnaissant l’immense valeur de ce qui nous reste à vivre, nous permet de trouver la vie et de vivre en étant libre. »
« Toutes les personnes guéries m’ont dit que comprendre la brièveté de leur seule et unique vie avait été métamorphosant et libérateur ».
Attention : l’approche de la mort peut également nous paralyser si nous estimons que le temps qui nous reste n’a plus aucune valeur et aucun intérêt.
Un tout dernier mot : ne vous laissez pas abattre par le découragement lorsqu’il viendra vous envahir. Comme le rappelle Bernie Siegel, la guérison qui vient de l’intérieur, comme tout vrai travail de création, implique un engagement durable, à la mesure du mal dont on souffre.